• reçu ce matin ...

    Quelque fois je me dis que les infortunes de mes dialogues virtuels sont tronqués par des remords des plus réels ..........


    je n'y arrive pas, je n'y arrive pas
    c'est aussi bete que ca mais je ne parviens pas à t'oublier
    c'est d'un banal
    mais souviens toi de nos baisers, de ce que tu faisais a mon corps, comme il transpirait contre toi, sous tes doigts, comme je retenais mon souffle et fermais les yeux beatement souriante, comme tu touchais tout comme personne ne l'avait fait auparavant.
    je n'y arrive pas.
    cela ne cède pas
    j'ai cette fausse sensation souvent que je t'ai enfin vaincu mais immanquablement je rechute quand soudain un traitre souvenir colle tes levres aux miennes, tes mains sur mes fesses, entre mes jambes, en moi, quand je me souviens de la premiere fois ou tu m'as rejointe ds mon lit remontant le long de mon corps toi qui etais couché a mes pieds, de la derniere fois ou je t ai rejoint ds ton lit, pour te dire enfin que je t'aimais et y pleurer. quand je me souviens malgré moi de ta langue sur mes levres, sous mes levres, au fond de moi, sur mon visage, etonné, soumis, abandonné, moi vaincue, ta langue, une obsession, depliant et fouillant tout mon corps, lui donnant vie pour la premiere fois lui que je croyais si bien connaitre, et connu... je suis accablée par mon désir de toi, je ne sais plus comment me sortir de lui, comment remédier a ca
    pourtant j en ai eu apres toi, c'etait pas toujours desagreable meme si cela l etait souvent, ils me faisaient l amour dignement, souvent mal cependant, mais quand ils m embrassaient, je reculais le visage, écoeurée que cet organe etranger ne soit pas le tien, que ce ne soit ni tes levres, ni tes dents, ni tes mains, sur mes seins, qu'ils ne savaient pas toucher alors que toi tu te les appropriais si bien, et apres ton sexe, dans ma bouche, il fut si dur d'en prendre un autre...
    tu t'es tout approprié, je t ai tout offfert, concédé. pourquoi faire ? pour me laisser crever la seule alors que toi tu embrasses, leches, suces, avales, degoulines en une autre qui t'aspires en elle ? et moi si seule, si triste, si obsédée par toi, jusqu'ou vais je aller dans cette force creuse ? mais il n'y a meme pas eu de nous, il n y a eu que moi a toi, tu n as rien donné, tu t es servi mais merde merde je ne peux pas vivre comme ca, en serrant les jambes de peur d inonder tous les wagons du monde les avions du monde de mon desir de toi ! je ne peux pas passer mon temps a fuir mon mal et a te desirer !
    je n'y ARRIVE PAS ! et combien de temps encore vais je prendre ce tram, le coeur serré de désir ardent comme si c'etait hier ? des mois, des mois me séparent de ca, et rien n'avance, rien ne change, il n'y a que des illusions de victoires, de répis, et soudain, alors que mon esprit bascule attiré par la perspective des rails qui se perdent ds la brume, soudain, alors qu'une chanson douce et souvent ridicule passe anodinement sur une radio TOI... qui ressurgis, TOI, qui t'en prends a moi.
    tout est pretexte.
    un rayon de soleil et c'est nous deux qui marchons dans paris cote a cote, un rayon de soleil et c'est moi a la fenetre de chez toi qui ecoute une musique aux airs de flamenco, une rose dans un jardin et c'est nous main ds la main flottant sur les volutes embaumées de celles d'antant, un clair obscur dans un couloir et c'est nous cachés au travail, et enfin toi sur moi partout, toujours, immobile qui me caresse et me fais jouir, des heures et des heures sans bouger à s'embrasser, comme des adolescents, j'ai redécouvert l'erotisme foudroyant du baiser, à en comprendre Ronsard mieux que jamais, eternel baiser des amoureux, ou le temps se fige
    et le temps est figé
    et je ne sais plus quoi faire...

     

    Et maintenant, je dis quoi? 


  • Commentaires

    1
    Lundi 9 Juillet 2007 à 11:31
    Dur-dur
    Quand les souvenirs rejaillissent malgré nous, il est difficile de leur faire obstacle... Que lui dire ? Toi seul a finalement la réponse, non ? Bises douces Charmi
    2
    Lundi 10 Septembre 2007 à 10:35
    Rien
    ce qu'elle a à savoir, elle le sais sans doute déjà... L'essentiel n'est pas dans les mots!
    3
    Mardi 15 Avril 2008 à 15:54
    Ne...
    Rien dire, mais au contraire agir... (lol) Moi en tout cas, c'est ce que je ferai. Je vous embrasse, D.
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